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Lisez cet article si vous avez entre 18 et 47 ans. C’est très utile !



Le syndrome des ovaires polykystiques est l’une des maladies gynécologiques les plus courantes chez les jeunes femmes. Principalement causé par des problèmes hormonaux, il présente des symptômes assez gênants, mais pas toujours distincts. Le point sur cette pathologie féminine, ses facteurs de risque, ses symptômes et les moyens de traitement.

Qu’est-ce que le syndrome des ovaires polykystiques ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), connu aussi sous d’autres appellations (dystrophie ovarienne, polykystose ovarienne ou syndrome de Stein-Leventhal), est une affection gynécologique très fréquente. Elle touche en effet près de 10% des femmes en âge d’avoir un enfant. Il s’agit d’un trouble hormonal qui se manifeste par une surproduction d’androgènes (hormones mâles) et qui affecte les ovaires, entraînant la formation de kystes bénins.
Rappelons que les ovaires sont les organes principaux de la reproduction, qui assurent la production des hormones sexuelles féminines (œstrogène et progestérone) et la fabrication des ovules pour en délivrer un tous les mois, ce qu’on appelle l’ovulation.

Le syndrome des ovaires polykystiques : causes et symptômes

Ce syndrome est causé par une perturbation des fonctions de l’hypothalamus et de l’hypophyse, ce qui entraîne un dysfonctionnement de production de l’hormone hypophysaire.
Cependant, d’autres facteurs comme des niveaux élevés d’insuline, l’exposition aux perturbateurs endocriniens ou encore l’hérédité peuvent aussi contribuer à l’apparition du syndrome des ovaires polykystiques.
Il se manifeste à travers plusieurs signes et symptômes, parmi lesquels :
  • L’acné
  • La pilosité excessive
  • Une prise de poids qui peut conduire à l’obésité
  • Un cycle menstruel capricieux qui se traduit par des règles irrégulières
  • Une infertilité liée à l’anovulation causée par cette maladie
Le syndrome des ovaires polykystiques peut avoir des conséquences graves sur la santé, à savoir des maladies cardiaques, le diabète ou encore l’hypertension. En effet, selon une étude publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolisme, cette maladie pourrait provoquer des problèmes métaboliques et cardiovasculaires.
L’étude a été menée sur plus de 2 500 femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques et 25 660 femmes non atteintes de cette maladie. Après l’analyse des données sanitaires, les scientifiques ont conclu que les femmes souffrant du SOPK avaient plus de risque d’avoir du diabète, des maladies cardiaques, des problèmes d’infertilité ou encore le cancer de l’endomètre.
Ils ont également remarqué que les femmes souffrant de ce trouble étaient deux fois plus susceptibles d’être hospitalisées, notamment pour crise cardiaque, diabète de type 2, hypertension ou obésité. Cette maladie affecte aussi la santé mentale, puisque ces femmes sont plus sujettes aux dépressions, au stress et à l’anxiété.

Le syndrome des ovaires polykystiques : diagnostic et traitement


Puisque les symptômes de cette maladie sont semblables à ceux de plusieurs autres pathologies, il peut être assez difficile de la diagnostiquer. Le médecin commence d’abord par écarter les autres maladies qui peuvent entraîner les mêmes symptômes, comme l’hyperplasie des surrénales, l’hypothyroïdie, une tumeur… et doit s’assurer que la patiente présente deux de ces trois critères. Il s’agit notamment de :
  • L’hyperandrogénie 
  • L’absence de règles ou l’anovulation
  • Des ovaires polykystiques, visibles suite à une échographie
Malheureusement, le syndrome des ovaires polykystiques est une maladie qui ne dispose pas de traitement curatif. Les traitements existants servent à contrôler et diminuer ses symptômes.
Les médecins recommandent aux patients d’effectuer des changements dans leur régime alimentaire, pour pouvoir rééquilibrer leurs troubles hormonaux (baisse de production des androgènes) et perdre du poids afin de prévenir les nombreuses complications. La pratique régulière de sport est aussi conseillée, tout comme le fait de s’éloigner des perturbateurs endocriniens.
Par ailleurs, pour soulager les symptômes d’hyperandrogénie, soit réduire l’acné et la pilosité, les médecins prescrivent une pilule contraceptive, qui va également permettre de réguler le cycle menstruel.
Pour les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques et qui souhaitent avoir un enfant, des traitements pour infertilité peuvent être nécessaires. Rappelons toutefois que près d’un tiers des femmes souffrant de cette maladie peuvent tomber enceintes naturellement, parce qu’elles ne sont pas sujettes à l’absence d’ovulation, mais ovulent irrégulièrement.
Enfin, il est important de souligner que cette maladie reste assez méconnue et n’est pas toujours bien diagnostiquée. Veillez donc à consulter votre médecin si vous remarquez l’un des symptômes pré-mentionnés.
En cas de diagnostic positif, un suivi médical régulier est indispensable pour prévenir les complications et diminuer les symptômes de cette maladie qui peut avoir de grandes répercussions sur la santé des femmes.

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